Les associations Ciné-Club Jean Finiels, Collectif Citoyen de Guebwiller, Vivre et Agir à Linthal, Agir Ensemble vous proposent:
LE LUNDI 26 NOVEMBRE 2012A 20h30
Au cinéma LE FLORIVAL de Guebwiller (rue de l’Ancien Hôpital)
Une soirée projection-débat autour du film
Drame réalisé par Markus Imboden.
Sortie le 18 avril 2012. Durée: 1h48.
Avec Stefan Kurt, Katja Riemann, Max Hubacher.
Synopsis : « Dans les années 1950, Max, adolescent orphelin, quitte le foyer dans lequel il est élevé pour être placé dans une famille de fermiers qui reçoit de l'argent en compensation de son accueil. Il passe des moments difficiles dans cet environnement dur et voit arriver un peu plus tard Berteli, une jeune fille un peu plus jeune que lui et qui est placée là parce que sa mère ne peut plus subvenir à ses besoins et à ceux de ses deux petites sœurs. Max est passionné de musique et joue remarquablement de l'accordéon. Un jour, après avoir entendu à la radio un morceau de bandonéon argentin, il rêve de quitter cet environnement, dans lequel on le traite comme un animal, pour aller en Argentine, là où la vie lui semble plus facile. Berteli est du même avis et rêve de partir avec lui. Malheureusement, les choses ne se passent pas tout à fait comme ils l'espèrent... »
Chronique du site internet Ciné.ch :
Comme un coup de poing dans l'estomac... Quelle histoire extraordinaire. Représentative de tant d'autres. Des enfants orphelins, ou arrachés à leur famille sous prétexte qu'elle ne pouvait subvenir à leur besoin. Placés arbitrairement, à gauche et à droite. Sans examen préalable, sans que l'enfant puisse émettre ne serait-ce qu'un souhait. On les donnait comme on donne des petits chats. 100 000 enfants ainsi voués au plus sombre des destins, dès la fin de la guerre et pendant 20 ans au moins. Ca se passait en Suisse, pas ailleurs, chez nous, dans ce pays sans histoires. Markus Imboden réalise un chef-d'œuvre qui sera bientôt reconnu comme le plus beau long métrage de toute l'histoire du cinéma helvète. A bien des égards, cette bouleversante histoire, admirablement interprétée par tous les acteurs, rivalise de grandeur avec "Le ruban blanc", l’oeuvre la plus aboutie de Michael Haneke. A voir et à revoir, en v.o. de préférence, même si vous ne comprenez pas le Schwizerdütsch.
Chronique du site internet RTS info :
“L’Enfance volée” de Markus Imboden raconte l’histoire d’un scandale d’Etat peu connu. Entre 1800 et 1950, environ 100 000 enfants suisses, orphelins ou fils de divorcés pour la plupart, ont été placés dans des familles d’accueil. Ces jeunes seront bien souvent maltraités. Privés d’amour, éduqués à coups de ceinture, ils serviront de main d’oeuvre bon marché. Et les gens, tous au courant, fermeront longtemps les yeux. “L’Enfance volée” conte ainsi l’histoire de l’un de ces enfants. Face à son destin, Max trouve trouve refuge dans l’accordéon et dans sa relation avec Berteli, une fille placée comme lui. Le film du cinéaste bernois Markus Imboden, sorti outre-Sarine en novembre dernier, est le plus grand succès dans les salles alémaniques depuis cinq ans. Il a totalisé plus de 250 000 entrées. Nommé six fois aux Prix du cinéma suisse, “L’Enfance volée” a remporté deux récompenses à Soleure il y a un mois, notamment celle de la meilleure interprétation masculine pour le jeune comédien bernois Max Hubacher, né en 1993.
Le débat sera animé par l’attachée culturelle du consulat Suisse de Strasbourg.
Un verre de l’amitié offert par les associations clôturera la soirée.
Table de presse en libre-service.
Tarif : 4,50€
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