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dimanche 31 octobre 2010
samedi 30 octobre 2010
mercredi 27 octobre 2010
05 et 06 novembre 2010: Festival du cinéma indépendant régional
"Des films, des auteurs"
3ème édition GUEBWILLER
vendredi 5 et samedi 6 novembre 2010
au cinéma Florival et Hotel de l'Ange
entrée libre
organisé par la SAFIRE - Strasbourg et le COLLECTIF CITOYEN de Guebwiller en partenariat avec le Cinéma Florival/Ciné-Club Jean Finiels et l' Hotel de l'Ange-Bar tapas
chaque projection est suivie d'un débat avec l'auteur
vendredi 5 novembre au Cinéma Florival:
19h30 : inauguration du festival en présence des auteurs-réalisateurs
20h00 "Le naufragé" -24 mn de Guillaume Brac, 2009
21h00 pause café, thé,jus, gâteaux ...
21h30 " Anissoroma, mes amis" -52 mn de Christian Van der Heyden, 2007
23h00 " Rêve général" - 52 mn de Julia Laurenceau, 2008
samedi 6 novembre à l'Hotel de l'Ange (grande salle)
15h30 table ronde avec les réalisateurs "faire du cinéma indépendant en Alsace en 2010 ?"
17h projection du film "ALTERTOUR 2009 en Alsace" de Laura Zornitta
débat avec la réalisatrice
20h00 "Le calme de la rivière empoisonnée" -24 mn de Damien Fristch, 2001
21h00 "Un piranha sous la capuche" - 52 mn de Zouhair Chebbale, 2009
22h30 pause
23h00 "La parenthèse" -26 mn de Anne-Noelle Gaessler, 1995
00h00 "Jardin de passage" - 26 mn de Pierre Toussaint, 2005
jeudi 21 octobre 2010
Revue de presse: Cercle de silence
le 21/10/2010
À l’instar du cercle du silence de Colmar, celui de Guebwiller se réunit chaque dernier mercredi du mois devant l’hôtel de ville. Archives Hervé Kielwasser
Les personnes désirant protester contre les centres de rétention se réunissent dans plusieurs villes alsaciennes. À Guebwiller, cette rencontre a lieu chaque dernier samedi du mois, de 17 h à 18 h.
Le cercle du silence de Guebwiller, rassemble des citoyens d’horizons divers (six en Alsace). Il entend protester ainsi contre l’existence des centres de rétention et se réunit tous les derniers samedis du mois depuis deux ans. Son existence est plus que jamais nécessaire, rappelle Ginou Zandonella, sa responsable à Guebwiller. Elle a obtenu le soutien explicite du maire Denis Rebmann qui juge cette initiative prise par les citoyens intéressante.
Le projet de loi relatif à l’immigration ne respecte pas les droits des personnes étrangères, selon Amnesty international.
« La loi Besson est une catastrophe », dit Ginou Zandonella, expliquant que le projet prolonge le temps d’arrestation avant la mise en centre de rétention, et permet des reconduites à la frontière dans les 24h sans intervention juridique. Il met des gens dans une grande détresse, des maris expulsés laissent de jeunes mères avec enfants et bébés livrés à eux-mêmes. La préfecture ne donne aucune instruction pour abriter les familles.
Il y a actuellement 70 demandeurs d’asile à Mulhouse avec interdiction de les héberger, alors que légalement l’État doit prendre en charge leurs besoins le temps qu’ils fassent leurs démarches.
Une manifestation a eu lieu à Colmar samedi contre le projet de loi Besson, où le président de l’association Espoir a dénoncé « La préférence intime du président de la République pour les milliardaires, ses amis. Les restrictions budgétaires vont dans le sens d’un affaiblissent de la solidarité internationale, et le fait d’oser dénoncer à la vindicte populaire des groupes ethniques tout entiers dépasse les bornes de l’entendement ».
« Où est l’éthique ? »
Le Département ne finance plus l’hébergement des familles DA (demandeuses d’asile) malgré son obligation légale de protéger des mineurs. Il y a de nombreux Kosovars, mais aussi des ressortissants russes, congolais, serbes… Le 8 octobre, le 115 a dénombré huit familles à la rue, dont des bébés (à Metz un bébé de 7 mois). Un médecin généraliste du Haut-Rhin a alerté la presse (lire Agglo actu du 10 octobre). « Où est l’éthique ? », s’indigne-t-il.
« L’état actuel de notre droit engendre des milliers de situations dramatiques, estime l’équipe de coordination du cercle de silence de Strasbourg, personnes bien insérées expulsées, familles déchirées, demandes d’asile arbitrairement jugées abusives. Si le projet de loi est adopté, plusieurs de ses dispositions aggraveront cette situation. Des demandeurs d’asile vivent des mois d’enfer, cachés, dans l’attente de la décision de l’OFPRA l’organisme dont ils attendent la décision. »
À Guebwiller, les citoyens soucieux du respect des droits humains sont invités à rejoindre le cercle du silence qui se tient chaque dernier samedi du mois devant l’hôtel de ville de 17 h à 18 h. Geneviève Bader
Soutien
Le cercle du silence a 2 deux ans
Le cercle du silence a 2 deux ans
À l’instar du cercle du silence de Colmar, celui de Guebwiller se réunit chaque dernier mercredi du mois devant l’hôtel de ville. Archives Hervé Kielwasser
Les personnes désirant protester contre les centres de rétention se réunissent dans plusieurs villes alsaciennes. À Guebwiller, cette rencontre a lieu chaque dernier samedi du mois, de 17 h à 18 h.
Le cercle du silence de Guebwiller, rassemble des citoyens d’horizons divers (six en Alsace). Il entend protester ainsi contre l’existence des centres de rétention et se réunit tous les derniers samedis du mois depuis deux ans. Son existence est plus que jamais nécessaire, rappelle Ginou Zandonella, sa responsable à Guebwiller. Elle a obtenu le soutien explicite du maire Denis Rebmann qui juge cette initiative prise par les citoyens intéressante.
Le projet de loi relatif à l’immigration ne respecte pas les droits des personnes étrangères, selon Amnesty international.
« La loi Besson est une catastrophe », dit Ginou Zandonella, expliquant que le projet prolonge le temps d’arrestation avant la mise en centre de rétention, et permet des reconduites à la frontière dans les 24h sans intervention juridique. Il met des gens dans une grande détresse, des maris expulsés laissent de jeunes mères avec enfants et bébés livrés à eux-mêmes. La préfecture ne donne aucune instruction pour abriter les familles.
Il y a actuellement 70 demandeurs d’asile à Mulhouse avec interdiction de les héberger, alors que légalement l’État doit prendre en charge leurs besoins le temps qu’ils fassent leurs démarches.
Une manifestation a eu lieu à Colmar samedi contre le projet de loi Besson, où le président de l’association Espoir a dénoncé « La préférence intime du président de la République pour les milliardaires, ses amis. Les restrictions budgétaires vont dans le sens d’un affaiblissent de la solidarité internationale, et le fait d’oser dénoncer à la vindicte populaire des groupes ethniques tout entiers dépasse les bornes de l’entendement ».
« Où est l’éthique ? »
Le Département ne finance plus l’hébergement des familles DA (demandeuses d’asile) malgré son obligation légale de protéger des mineurs. Il y a de nombreux Kosovars, mais aussi des ressortissants russes, congolais, serbes… Le 8 octobre, le 115 a dénombré huit familles à la rue, dont des bébés (à Metz un bébé de 7 mois). Un médecin généraliste du Haut-Rhin a alerté la presse (lire Agglo actu du 10 octobre). « Où est l’éthique ? », s’indigne-t-il.
« L’état actuel de notre droit engendre des milliers de situations dramatiques, estime l’équipe de coordination du cercle de silence de Strasbourg, personnes bien insérées expulsées, familles déchirées, demandes d’asile arbitrairement jugées abusives. Si le projet de loi est adopté, plusieurs de ses dispositions aggraveront cette situation. Des demandeurs d’asile vivent des mois d’enfer, cachés, dans l’attente de la décision de l’OFPRA l’organisme dont ils attendent la décision. »
À Guebwiller, les citoyens soucieux du respect des droits humains sont invités à rejoindre le cercle du silence qui se tient chaque dernier samedi du mois devant l’hôtel de ville de 17 h à 18 h. Geneviève Bader
lundi 18 octobre 2010
A voir du 22 au 25 octobre 2010:
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