lundi 15 juin 2015

Caméra citoyenne mardi 23 juin

« Caricatures : jusqu’où aller trop loin ? »
Caméra citoyenne avec le caricaturiste Laurent Salles
le mardi 23 juin 2015
à 20h à l’Hôtel de l’ange
Guebwiller
Organisé par le Collectif citoyen de Guebwiller, Agir ensemble (Soultz) et EELV (groupe local Plaine Trois Vallées)
20h : projection du film Caricaturistes - Fantassins de la démocratie (2014) 
Douze fous formidables caricaturistes du monde entier, drôles et tragiques, des quatre coins du monde, des caricaturistes, défendent la démocratie en s’amusant, avec, comme seule arme, un crayon, au risque de leurs vies. Ils sont français, tunisienne, russe, mexicain, américain, burkinabé, chinois, algérien, ivoirien, vénézuélienne, israélien et palestinien (Plantu, Zlatkokvsky, Danziger, Boligan, Rayma, Willis from Tunis, Kichka, Slim, Boukhari, Glez, Zohoré, Pisan…). 
Sélectionné au Festival de Cannes hors compétition, un film réalisé par Stéphanie Valloatto, co-écrit et produit par Radu Mihaileanu. 

21h45 Débat avec le dessinateur de presse Laurent Salles
Caricaturiste et dessinateur de presse, Laurent Salles est né à Nîmes en 1972. Après un Bac Arts appliqués, il entre à l’Ecole des arts décoratifs de Strasbourg en 1990 sous la houlette de Claude Lapointe. Alors qu’il est enore étudiant, il collabore avec quelques journaux et fait ses débuts à la télévision où sa plume acérée et son humour décapant sont rapidement remarqués. En 1995 débute l’émission Les Salles Dessins, rubrique hebdomadaire de dessins de presse sur l’actualité régionale alsacienne. En 2002, il crée, avec son comparse Marino Degano, Cucaracha, la blatte savante, que l’on retrouve depuis tous les mois dans le magazine Science et vie junior. Début 2010, il reprend le flambeau quotidien transmis par son prédécesseur Giefem et croque l’actualité nationale et internationale tous les jours dans les journaux L’Alsace, Le Bien public et Le Journal de Saône-et-Loire.

samedi 6 juin 2015

13 juin 2015: Le Théatre du Peuple à Guebwiller

« Un d’eux, nommé Jean… »
D’après les échanges épistolaires de Maurice et Jean Pottecher

« Je me suis décidé hier, et je partirai mardi prochain 15 septembre… Au revoir donc, mon cher père, j’espère que je pourrai avoir une réponse de toi avant de partir. C’est guidé par ton esprit que je me résous, même si tu protestais. Au revoir, au revoir encore… Je t’embrasse comme je t’aime. Ton Jean »
Bussang, le 3 septembre 1914

« Un père peut deviner ce qui se passe dans l’âme de son fils : il n’a qu’à se souvenir. Un fils ne peut savoir, même s’il en a quelque pressentiment, tout ce qui agite l’esprit de son père. » Maurice

« Nous savons bien que la mort doit venir, nous savons bien que c’est elle qui doit l’emporter, et d’un moment à l’autre, il faut toujours compter avec elle, non comme l’hôtesse attendue, non comme le but, mais comme la maitresse qu’on peut même pas discuter. » Jean

« Rien ne me trouble hormis ces messages du front » Maurice

« Le temps fuit… avec une insignifiance incroyable. Et s’il n’était pas irrémédiablement perdu, on aurait bien l’impression qu’il n’a aucune, aucune valeur. » Jean le 23 juin 1918

« Maintenant il est mort. Est-ce vrai ? Il vit en moi, comme si demain ce héros, ce saint, allait revenir … Par delà les portes funèbres, peut-être continue-t-il sa route. Je ne le distingue plus, c’est vrai, je ne puis le suivre. Mais je suis pas obligé de savoir qu’il s’est arrêté.» Maurice

« Ici reposent en face du bois où ils sont tombés :
J.B. Antoine Lota, mort à 23 ans pour sa patrie
Jean Pottecher, mort à 22 ans pour son ami et pour l’Humanité
Emile Douillet, mort à 24 ans pour ses compagnons
Tous trois à jamais unis dans l’amour, le sacrifice et le souvenir. »

« Un petit prunier croît tout près de là et tend vers cette tombe ses branches encore débiles,
comme pour l’abriter. » Maurice

Générique:
Comédien professionnel : Ulysse Barbry
Comédien amateur : René Bianchini
Violoncelliste : Camille Gueirard
Mise en scène : Vincent Goethals
Textes de Maurice et Jean Pottecher
adaptés par Marie-Claire Utz
Régisseur : technicien du théâtre

Pièce courte d’une heure, inspirée des écrits de Maurice et Jean Pottecher, qui nous fait cheminer gravement et avec beaucoup de tendresse et d’amour, autour de ces deux figures attachantes, d’un père écrivain qui se souvient, et d’un fils que l’on apprend à découvrir le long de ses lettres adressées depuis le front. Au gré de ses courages, de ses inquiétudes et ses peurs, de ses amitiés de soldats, à cette détestation de la guerre et ses atrocités, nous accompagnons ces deux tragédies en toute pudeur, avec respect et admiration…

L’occasion pour le Théâtre du Peuple de rendre un hommage singulier à ce père fondateur qu’a été Maurice Pottecher. 

« Par l’Art, pour l’humanité », effigie d’une utopie devenue réalité d’un théâtre populaire qui perdurent depuis 120 ans !

Dans la tradition du Théâtre du Peuple se retrouveront sur le plateau, un acteur amateur, un comédien professionnel et un musicien qui feront résonner ces mots forts partagés.
Vincent Goethals

vendredi 5 juin 2015

Projection du film "La bataille de Florange"

Dans le cadre du festival « A venir sur Terre »
 En présence du réalisateur Jean-Claude POIRSON

La bataille de Florange
Documentaire : FRANCE / 1h30

« Le 20 février 2012, les Arcelor-Mittal de Florange s’engagèrent dans un des plus longs conflits sociaux de ces quarante dernières années. Leur objectif : sauver les deux derniers hauts-fourneaux de leur vallée, ainsi que les 5 000 emplois qui s’y rattachent à brève échéance. Un combat qui a fait trembler les chefs d’états et leurs gouvernements. Une lutte exemplaire, jonchée de rebondissements, de trahisons d’Etat, de promesses non tenues, de coups de gueule, mais un combat d’hommes debout face à une multinationale, N° 1 de l’acier dans le monde. Espoir, doutes, larmes, courage et éclats de vie, ce film documentaire raconte leur combat.
J’ai filmé leur combat depuis le début. En immersion. Aujourd’hui, le conflit terminé, je veux en faire un film documentaire qui racontera leur lutte dans sa globalité, jonchée de rebondissements incessants, de beaux moments de fraternité, de courage et de solidarité, de pleurs et de joies, de tensions et de trahisons. Mais je veux également les faire parler de leur présent, un an après, ce qu’ils sont devenus après voir été pendant deux années sous les projecteurs des médias. Je veux dire et montrer la transformation et l’évolution des principaux protagonistes, entendre ce qu’ils ont à raconter sur leur lutte passée et leurs visions de l’avenir. »  (Jean-Claude Poirson)