samedi 30 janvier 2010

Non au débat sur l'Identité Nationale !

Le Collectif citoyen de Guebwiller s'est associé au communiqué suivant:

Non au débat sur l'Identité Nationale !

Ce débat sur l'identité nationale, proposé par le ministre de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire est un débat biaisé ! Comment comprendre la distorsion évidente entre cette appellation se référant à la solidarité, et la réalité des faits ? Vouloir confondre identité nationale et immigration revient à présenter l'étranger comme le responsable de tous nos maux.
De nombreuses associations proposent un autre débat : celui de la citoyenneté

Les associations signataires de ce texte regroupent plusieurs milliers de citoyens de Colmar et environs. Ensemble, nous agissons dans les domaines les plus variés: droits de l'homme, aide aux personnes défavorisées, aux étrangers en butte aux tracasseries de tous ordres, alphabétisation, soutien scolaire, médiation sociale, organisation de fêtes et d'événements culturels...

Nous refusons ce débat : pourquoi ?

Au quotidien, nous vivons les valeurs de solidarité et de fraternité, nous travaillons pour l'égalité économique et juridique, dans la liberté et la diversité d'opinions et de cultures.
Le « grand débat », c'est l'inverse : la recherche des différences, la volonté de les réprimer et, in fine , d'éliminer du territoire national ceux qui ne sont pas la copie conforme d'un « Français type », s'il existe !

Dans notre action, nous cherchons à préparer l'avenir, qui sera fait d'échanges et de contacts de plus en plus étroits entre les peuples du monde.Le « grand débat », c'est l'inverse : on cherche dans le passé des raisons de fermer notre pays sur lui même.

Enfin ce « grand débat » donne une image désastreuse de la France : celle d'un pays où l'État lui- même fournit une tribune aux préjugés, au racisme et à la xénophobie.

Quelle légitimité l'Etat a-t-il, d'ailleurs, pour nous imposer une vision unique de notre identité ? La notion d'identité étant par définition un concept vivant et en perpétuel changement, nul ne peut l'enfermer dans une définition figée et forcément réductrice, voire destructrice.

Travaillons à construire le vrai visage de la France de demain, celle de la citoyenneté ouverte, de l'enrichissement culturel par la diversité, celle d'un développement solidaire durable, celle du « Vivre ensemble ».

Les Associations signataires :

Action Catholique Ouvrière (A.C.O.) -Agir Ensemble( Soultz) -Association d'accueil des demandeurs d'Asile (A.A.D.A.) -Association de solidarité aux travailleurs immigrés (A.S.T.I.) – Association des travailleurs tunisiens de Colmar -Cercle du silence, Collectif du Florival – Club de Prévention Europe – Collectif citoyen de Guebwiller - Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement (C.C.F.D.) –CIMADE –D'ailleurs et d'ici – Espoir –La Petite Vigne -Ligue des Droits de l'Homme (L.D.H.)- Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme (LICRA)- Mouvement d'Elles – Mouvement pour une action non violente ( M.A.N.) -Mouvement Utopia –Trait d'union solidarité Alsace

Les cercles de silence continuent:

vendredi 29 janvier 2010

Caméra citoyenne: Covoiturage et autopartage: se déplacer autrement

Un débat riche et intéressant.
Les 3 intervenants, ainsi que les échanges avec le public, ont été d'une grande richesse. Nous avons ainsi pu découvrir tout l'intérêt de cette pratique encore très modeste dans notre région et les obstacles à franchir pour son développement.
Il faut dire que nous avions avec Mylène Laroche, de "passemeprendre.com" une interlocutrice qui sait de quoi elle parle, elle qui n'hésite pas à prendre son bâton de pélerin pour aller à la rencontre des entreprises, des écoles, des particuliers ... pour défendre sa cause. Elle va jusqu'à travailler avec une psychologue afin d'identifier les freins au co-voiturage.
Quand elle interroge les gens dans la rue, plus des 2/3 se déclarent prêt à utiliser le co-voiturage, notamment pour se rendre à leur lieu de travail. Le problème, c'est qu'en définitive il n'en reste plus que 5 % (au niveau national) qui le pratiquent vraiment. L'écart entre les paroles et les actes reste donc immense. Peur de changer ses habitudes, de partager son intimité, d'aller vers les autres ... Il s'agit avant tout de changer les mentalités. Mais elle garde un moral d'acier et est persuadée que ce mode de déplacement à de l'avenir, particulièrement le jour où les prix des carburants remonteront à nouveau sensiblement.
Du côté des Collectivités, il ne se passe pas grand-chose, selon elle. C'est vrai que des sites fleurissent un peu partout (Com Com, Pays ...) mais cela manque fâcheusement de cohésion. Une démarche homogène et unitaire au niveau de la Région Alsace serait la bienvenue. On en est loin, pour le moment. Pour les festivals comme Décibulles, idem. Mylène propose mais les jeunes ne disposent que très peu. Ne parlons pas des fêtes culturelles, sportives ... Bref, le "chacun chez son automobile", comme disait la chanson de Claude Nougaro, est encore bien vivant dans les esprits.
Côté étudiants, ce n'est pas mieux. Cela fait 5 ans que l'on parle d'une plate forme CUS/Conseil général, par exemple. Et depuis 5 ans, rien ! A croire que nos élus ont du mal à avoir des visions d'avenir dans les domaines de l'inter-modalité. pourtant, nous sommes bien au 21 è siècle.
C'est la thèse que défend Eric Gignet, élu à Wattwiller et président de la commission environnement, transport du Pays Thur Doller. Pour lui, il faut mettre en place des politiques de mobilité pertinentes dans chaque territoire, avec le plus d'offres possibles pour les habitants, mais aussi pour les entreprises. Ces dernières étudient particulièrement ce point dans leurs décisions d'implantation. Donc, une bonne offre en matière de déplacements, notamment collectifs, est un facteur de développement économique. Eric Gignet met également en avant les aspects sociaux. Il est nécessaire d'anticiper rapidement les profonds bouleversements que connaît notre société, et cela passe par une offre en transports collectifs suffisante pour que des familles ne soient pas obligées de quitter des territoires parce qu'elles ont de trop grandes difficultés à se déplacer, ou qui se retrouvent dans des situations financières intenables. Et c'est ce qui se passera le jour où le prix du pétrole remontera sensiblement comme en 2008, pour ne plus descendre en-dessous de certains seuils. Pour notre élu, les modes de déplacements doivent se compléter, et être à des coûts accessibles, le contraire de la politique actuelle de la SNCF. Et le co-voiturage a toute sa place dans ce dispositif, mais ne remplacera jamais des transports en commun digne de ce nom, train, tram-train, bus ... En Suisse, 30 % des salariés vont à leur travail en train.
L'exemple désatreux de Guebwiller et du Florival a bien sûr été pointé du doigt : pas de train alors qu'une large majorité des actifs travaille en-dehors de la vallée. Aucun projet à l'horizon ! Des parcours de combattants pour aller en bus vers Mulhouse ou Colmar. Les étudiants ont un avis sur la question, c'est sûr, et leurs parents aussi. A côté du rond point du Nouveau Monde à Bollwiller, un parking de co-voiturage "sauvage" semble s'être organisé depuis plusieurs années.
Faut-il reparler du collège de Buhl et de son absence de desserte, de piste cyclable ...? Le tout voiture est décidément encore la priorité de nos décideurs.
Corinne Flota, chargé de mission auprès du Pays Rhin Vignoble Grand Ballon a rapidement évoqué le projet d'un site de co-voiturage à l'échelle du Pays justement, mais déplore également l'absence d'une politique régionale, avec un site internet unique. L'expérience du Pays Thur Doller reste très modeste pour l'instant (200 inscrits par an) comme sur la Com Com de Kaysersberg, du reste. Quelques idées ont été émises : développement du GPS pour mise en relation des co-voitureurs, du tél mobile, pointer des "stops" en bord de route comme en Belgique, faire de la pub mais cela a un coût ...
Enfin, Jean Baptiste Schmider a présenté son entreprise de partage, de mutualisation de voitures, "auto'trement". Parti de rien sur Strasbourg, il se targue aujourd'hui de 1800 utilsateurs pour un parc de 80 véhicules avec 40 stations en Alsace. Belle réussite, et ce n'est pas fini ! "être propriétaire, ça rend bête, on ne réfléchit plus comment faire autrement", nous dit JB. Pour l'achat d'une voiture, les urbanistes prévoient 7 à 8 places de parking, entre le logement, le supermarché ... La voiture envahit encore trop l'espace. Il faut revenir à un mode d'urbanisme permettant d'utiliser des alternatives, ce qui aura aussi des conséquences positives sur le lien social (crétion d'espaces de rencontre ...). Les stations d'auto-partage sont souvent près des gares. Pour Guebwiller, par xemple, il faut que 10 personnes au moins adhèrent. A ce moment-là, on est prêt à mettre une voiture. Dans les grandes villes, cela remplace une voiture au foyer. Mais l'auto-partage n'est pas fait pour les trajets travail.
Voilà un résumé de cette soirée très enrichissante !

dimanche 24 janvier 2010

Caméra citoyenne: Covoiturage et autopartage: se déplacer autrement



Succès pour la projection débat « R.A.S. Nucléaire Rien à signaler »

La soirée projection-débat organisée par l’association Ciné-club Jean Finiels, Vivre et Agir à Linthal, le Collectif Citoyen de Guebwiller et Agir Ensemble a rassemblé plus de cent personnes vendredi soir au cinéma Le Florival de Guebwiller.
Après la projection des documentaires "L'énergie nucléaire" de Laura ZORNITTA et « RAS Nucléaire Rien à signaler » de Alain DE HALLEUX, le débat s’est engagé entre le public et les intervenants, syndicalistes CGT de la centrale de Fessenheim, Laura Zornitta de TV Doller, Cléo Schweitzer, Jean–Marie Brom de « Sortir du nucléaire » et Jacques Muller, sénateur.
La dégradation des conditions de travail et le recours de plus en plus important à la sous-traitance dans un but de rentabilité conduisant à une augmentation du risque d’accident, la dissolution des responsabilités, l’attachement des salariés à leur outil de travail, les possibilités de reclassement du site de Fessenheim en laboratoire et site pilote de démantèlement d’installation nucléaire, le coût réel du nucléaire, les déchets, la réalité des énergies alternatives et les nécessaires engagements politiques sur le sujet ont été abordés au cours du débat.


samedi 16 janvier 2010

Accès du collège de BUHL: Revue de presse

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Accès du collège de BUHL: C'est pas moi, c'est les autres...

Le vendredi 15 janvier à 17h30 devant la permanence du conseil général du Haut-Rhin à Guebwiller, 97 rue Théodore Deck, nous avons essayé derencontrer Daniel Weber, conseiller général du canton de Guebwiller, après lui avoir donné rendez-vous.
Nous avons fait cela suite à nos tentatives infructueuses de remettre en mains propres à M. Weber la pétition de la FCPE en faveur de la mise en place de transports en commun pour les élèves de Guebwiller fréquentant le collège de Buhl et d’une meilleure accessibilité à cet établissement pour tous ceux qui s’y rendent quotidiennement. Celle-ci a recueilli 332 signatures en octobre dernier.
Depuis cette période, nous tentons d’établir le dialogue avec M. Weber, premier responsable à nos yeux de la situation actuelle.

En effet, celui-ci était à la fois maire de Guebwiller et conseiller général au moment où la décision de construire le collège a été prise.

En tant que maire, il a fait preuve d’une dramatique absence de vision et d’anticipation. La question du transport collectif, ainsi que des accès piétonniers et cyclistes –s’agissant de surcroît de la circulation d’enfants entre 10 et 15 ans-, auraient dû être pensées dans leur globalité, au moment de la conception même du collège.

En tant que conseiller général, élu d’une collectivité en charge des routes du département, il a également gravement failli à ses obligations. Rappelons que les compétences du conseil général comprennent notamment : les transports collectifs interurbains, le développement des itinéraires cyclables et l’aide aux communes pour la construction et l'entretien de leur voirie (travaux de chaussée, de trottoirs et caniveaux, aménagements de sécurité).

Nous avons pris acte de la position du conseil général selon laquelle les élèves habitant à moins de 3 km se voient refuser l’accès au service de transport scolaire. Mais nous déplorons la façon dont les différentes collectivités se sont jusqu’à présent renvoyées la balle : conseil général, communauté de communes et mairie. « C’est pas moi, c’est l’autre », aurait-on envie, trivialement, d’exprimer la façon dont ce dossier a été traité.

La FCPE et le Collectif citoyen de Guebwiller souhaiteraient qu’un dialogue constructif s’instaure entre les différents partenaires concernés : autorités locales, associations de parents d’élèves, associations citoyennes, administration du collège, professeurs, parents, etc.

Distribution de tracts pour sensibiliser les automobilistes

dimanche 3 janvier 2010

Antenne relais de l'Ermite: revue de presse, encore...

L'Alsace du dimanche 3 janvier 2010
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vendredi 1 janvier 2010

Antenne relais de l'Ermite: revue de presse, fin ???

L'Alsace du vendredi 1er janvier 2010
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